vendredi 17 juin 2011

Firefly : Haute Voltige !



Des cowboys dans l’espace à la marge d’un monde autoritaire, entre « space opera » et chronique de la vie ordinaire, Firefly avait tout d’une grande.

Bienvenu au XXVIe siècle, âpres une guerre civil, l’espace est dominé par l’alliance (sino-américaine) qui a écrasé les indépendantistes.
Parmi eux Malcolm Reynolds, un vétéran indépendantistes, fuie ses ennemis et vie, avec son équipage sur Serenity, un vaisseau de transport classe Firefly obsolète pour l’époque. En marge de l’espace connu, notre équipage survie de trafic et contrebande en tout genre. Loin des planètes centrale dirigé par l’alliance, des petites lunes et des planètes furent colonisés et adaptés à la vie humaine puis ramenés au temps de la conquête de l’ouest américain, la ou la vie est fragile et précaire.

HYPERESPACE

Firefly jouit d’un univers complexe, entre monde contemporains et moderne et existence anonyme sur des lunes tout aussi inconnues. L’action, la plupart du temps se déroule sur des lunes au paysages arides et désertiques caressés de vent de sable ou les quelques autochtones locaux sont opprimer par le magistrat de l’alliance local ou le « coq du village » mal dégrossi qui regarde la civilisation de loin mais qui ne manque pas d’en usé.

Même si l’action se déroule au XXVIe siècle, Firefly est un « space western » où les guitares folks côtoient les réacteurs spatiaux et la civilisation cohabitent avec l’Amérique du XVIIIe et XIXe siècles.
Certes déroutant à première vue, le show demande un minimum d’implication dans un univers troublant ou le capitalisme a signé l’arrêt de mort de toute liberté et l’extinction des diversités culturelles.
C’est sur ces mondes reculé que notre équipage se pose pour conclure une affaire d'une poignée de main viril et qui n’oublie pas de dégainer ses armes pour se faire payer. Mais on s’y arrête aussi pour décompresser un coup, rencontrer des compagnons de routes pour y boire un verre, se raconter ses aventure ou finalement la ruse fut bien plus efficace que la bravoure suicidaire.

C’est dans ce monde à la frontière du genre qu’évolue Malcolm Reynolds, veteran de la guerre civil et commandant de Serenity, Zoe officier en second, Wash, Mari de Zoe et pilote de Serenity, Jayne, mercenaire machiste et sans reproche, Kaylee, la mécanicienne qui murmure aux oreilles des moteurs, et Inarra, une courtisane de la haute société qui apporte sa noblesse et bienveillance à l’équipage.
Des le Pilot, ce n’est pas moins de trois personnages qui rejoignent le foyer qu’est Serenity. Derrial Book, pasteur qui c’est mis en tête de prêcher la bonne parole, Simon, chirurgien de l’alliance en fuite après avoir sauvé sa sœur River d’un laboratoire de l’alliance qui voulaient en faire la parfaite assassin.

Chaque personnages apportent donc son point de vue sur les aventures de Serenity et de l’équipage tout en 
y occupant un rôle.

COMPLOT TÉLÉVISUEL

Joss Whedon, l’homme source de Buffy et Angel, pour sa première collaboration avec la FOX arrive avec un projet ambitieux et commercialement indéfendable. Si la chaine est habituée au succès audimatique comme 24, Prison Break et autre House et Bones, Firefly fait figure d’intrus dans une tel liste.

Mais les exécutifs de la FOX sont emballés et commandes un Pilot (1er épisode) pour voir se que cela peut donner. « Serenity » parfait pilot, une fois présenté au exécutif de la FOX, n’emballe pas ces derniers qui demande un second scripte de 45 Minutes plus en phase de se que serait un épisode type, plus édulcoré et parlant. Ce dernier « The Train Job » convint la FOX qui commande alors une première saison de 15 épisodes.

Mais la FOX enchaine les fautes et ça commence avec la maudite case du Vendredi soir, parfaite pour accéléré une annulation, puis à la surprise générale « Serenity » parfait pilot pour présenter les personnages ne commence pas la diffusion, on lui préfère alors « The Train Job », et c’est la même comédie tout au long de la saison, une diffusion des épisodes dans le désordre et comme bouquet final c’est « Serenity », le pilot, qui conclut cette vaste plaisanterie.

Pourtant Firefly avait tout pour séduire, un univers vaste, riche et unique, alors certes la série demandait un peu d’implication de la part des téléspectateurs mais une fois transporté on ne peut qu’adhérer totalement.

Cependant justice fut rendu, les ventes DVD ont bien marché au États-Unis et le film « Serenity » est la conclusion de la série porté sur grand écran, l’art à donc triomphé sur le commerce.

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