vendredi 17 juin 2011

Bored to Death – Saison 1: Roman de gare


Le mythe de l’écrivain en manque d’inspiration, malheureux en amour, et qui idolâtres les détectives privée célèbre de la littérature jusqu’au jour ou il en devient un lui-même, ceci revisité par HBO donne cela, Bored to Death, une comédie timide, sans grande ambition.

Jonathan fait parti de ces juif new yorkais complexé, il vient de perdre sa petite ami à cause de son gout prononcé pour le vin blanc et la drogue. En manque d’inspiration et de finance il prend la décision de publier une annonce sur internet pour devenir détective privée.

INSPECTEUR GADGET

S’inspirant de ces détectives privée qu’il côtoie intimement dans ses lectures, Jonathan va revêtir sont manteau trois quart beige, se faire un beau brushing et enfiler une cravate le temps de ses enquêtes tout aussi périlleuse qu'exubérante.

Avec l’aide de Ray, son ami qui dessine des bandes dessinées, il va essayer de résoudre ses maigres affaires.
Mais le fond de Bored to Death ne se trouve en aucun dans les enquêtes de Jonatthan. En effet il écrit aussi une rubrique dans un magazine où il a sympathisé avec le patron dont on ignore le nom mais qui est interprété par Ted Danson. Un patron extraverti, qui côtoie la société mondaine new yorkaise et qui a fait de Jonathan son petit protégé.
Entre deux enquêtes il s’octroie soit un temps de réflexion profondément vide avec Ray ou excessivement dense avec son patron.

Bref le trio séduit, trois personnalités opposé pour un ensemble unis et cohérent offrant de bon moments de rigolade mais bon pas de quoi non plus verser une larme.

A LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU

Cependant on décèle une pointe de nostalgie dans la série, la vision d’un New York des arts, de la mondanité, de la plume, un New York « traditionnel » qui mêle efficacement une agréable ambiance qui tend plus vers le traditionnel Brooklynn que vers la moderne Manhattan.

Par ailleurs il est question de mythe la aussi, celui de l’écrivain, ou de l’enfant, qui fasciné par ses héros, se décide d’enfiler son costume, une sorte de petit columbo qui met un point d’honneur à résoudre ses enquêtes et à ne boire qu’un verre de vin blanc.

Cependant la saison reste plate, on ne s’attache pas vraiment aux personnages, peut être trop idéalisé ou pas assez convainquant, on ne sent pas vraiment d’alchimie entre les protagonistes avant l’épisode 7 (la saison 1 comprend 10 episodes), en somme c’est long, la mise en place est timide, l’humour est la mais pas très accessible voir par moment, il faut l’avoué, pas drôle pour un sou.

Seul point fort, Ted Danson qui se régale completement dans son titre de patron quinquagénaire en mal de compagnie et ennuyer par l’univers qu’il côtoie.

HBO à dors est déjà signé pour une seconde saison, soit, cependant il faudra un peu plus d’épaisseur pour convaincre. Trop timide, pas assez attachante, mais plaisante et en construction, Bored to Death reste de bonne facture (Made in HBO oblige) cependant la série peut mieux faire, tellement, et par chance, le thème est plaisant. La saison 1 se laisse regarder mais on aimerait ne plus pouvoir s’en passer, il est temps que le train quitte la gare pour que l’on se plonge pleinement dans cette œuvre où le plus gros reste à faire.

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