vendredi 17 juin 2011

The Prisoner (2009) : La récidive


Le remake de la série culte britannique The Prisoner diffusé en 1967, par la petite montante AMC, chaine cablée aux sources de Mad Men et Breaking Bad. Pari difficile que de reprendre une légende de la télévision.

Bill Gallagher tente ici de faire renaitre The Prisoner, lui donner un second souffle et l’adapter au monde moderne. Cette mini série événement de 6 épisodes partait défaitiste mais s’en sort honorablement.

BIENVENUE AU VILLAGE

Bienvenue au village, seul lieu qui existe sur cette terre. Située au milieu du désert, le Village est une petite ville paisible, où chacun a pour prénom un numéros et ou la notion de « partir » et « sortir du village » est inconcevable.

C’est dans ce contexte que Numéro 6, va tenter de s’échapper du village, prisonnier de ce monde dont il n’appartient pas vraiment puisque il a des souvenirs d’une vie à New York. C’est donc un « rêveur », un individu dangereux qui ne pense qu’a s’enfuir, alors que toutes les preuves (souvenir, proche, témoignage …) affirme qu’il a grandi et vecu depuis toujours au Village.

Dans son ancienne vie à New York, Numéro 6 est un agent secret qui récoltait des informations sur des personnes avant de démissionner pour des raisons qui nous sont bien évidemment inconnu.
Au Village, le patron c’est Numéro 2, homme mystérieux et manipulateur qui n’a dieu que pour le village, seul endroit sur cette terre où « tout va bien dans le meilleur des mondes ».

Tout au long de la série on va donc observer numéros 6 s’opposer à numéro 2, essayant de s’échapper de cette prison idéal, de comprendre le fonctionnement d’un monde qui n’a rien de conventionnel.

TOUT VA BIEN DANS LE MEILLEURS DES MONDE

En s’attaquant au Prisonnier Bill Gallagher jouait très gros. S’attaquer à une des séries à la mythologie la plus développer est une chose risqué, très risqué, mais il s’en sort avec les honneurs.

On retrouve donc notre chére village, si charmant, très années 1960, ou tout va bien dans le meilleur des mondes et dans lequel les protagonistes n’ont rien de bien méchants avant d’avoir à faire à numéro 6.
La série est très post 11 septembre, mêlant le monde de la surveillance et les nouvelles technologies comme etant au centre des raisons d’être de ce village.

Cependant ce n’est pas non plus une réussite à proprement parler, en effet Gallagher n’a pas la même passion que Patrick McGoohan et livre une œuvre en dent de scie, face à la bonne facture des deux premiers épisodes, les épisode 3 et 4 déçoivent avant de remonter pour le final de l’épisode 6.
Par ailleurs si Ian McKellen (Numéro 2) fait un geôlier fascinant, captivant et admirant, James Caviezel (Numéro 6) déçoit un peut et n’est pas à la hauteur de l’originale, dommage.

Furieusement intéressant, la série manque d’épaisseur au finale. Il lui manque une ambition et du temps pour développer encore plus sa mythologie. Cependant même si la qualité est très irrégulière, l’esprit est là et cette version 2009 à tendance à se détacher de l’ancienne.

En somme The Prisoner (2009) reste de bonne facture et permet de passé un moment agréable, mais il ne faut pas en demander plus, les nostalgiques seront déçu par un remake à moitié raté.

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