vendredi 17 juin 2011

Hung – Saison 1 : Préliminaire Réussit


Une comédie sur la crise économique, ou l’histoire d’un homme maudit par la vie qui décide de lui faire un pied de nez en devenant gigolos, seul HBO a le cran et le public pour lancer un projet aussi osé et intéressante. Portrait d’une Amérique en faillite.

La crise économique, voici un sujet qui est dans la tête de tous, mais surtout dans celle de Ray. Hung nous propose donc de suivre ce dernier, homme gâté par la nature sous le niveau de la ceinture, et à qui la vie ne sourit pas.

MAL DOMINANT

Divorcé d’une femme qui l’a quitter pour son dermatologue, professeur d’histoire et coach de l’équipe de basketball de son lycée, passé à coté d’une immense carrière de sportif, victime de la crise économique et enfin condamné à vivre sous une tante faute d’avoir vu son toit brulée, Ray est au bout du rouleaux.

Cependant, un jour alors qu’il participa à un séminaire (de looser) pour devenir millionnaire, il revit une ancienne amie, Tanya. Tanya ayant testé le « joujou » de Ray, ils décident ensemble d’exploiter ce don de la nature. Ray devient donc « consultant en bonheur » et Tanya son Mac, leur but, gagner de l’argent et faire un pied de nez à cette société capitaliste qui les a ruiner tout deux.

Ray est un homme qui sait user de ses charmes, qui n’as pas de remord et dont la dignité a disparu avec le toit de sa maison. Divorcé avec deux enfants, Ray ne va cesser de combattre l’Amérique riche représenté en la personne de Ronnie, homme qui vit maintenant avec sa femme et qui à la garde de ses deux enfants.

Poignante, réaliste et si plaisante à la fois, Hung (bien monté en anglais) nous surprend, et nous renvoie l’image d’une Amérique en vente, un rêve Américain en solde, ou les traders qui jouent au casino de la bourse ne sont pas pointé du doigt, mais ou les lois, l’administration, le monde moderne à fait rendre l’âme aux grandes valeurs américaines.

DERNIÈRE DÉMARQUE

Sur fond de dépression, ambiance que dégage la série, Hung exploite à merveille la crise économique pour nous peindre une Amérique en vente rattrapé par elle-même ; crédit dans l’éducation en baisse voir inexistant, pancarte « Sold » qui prolifère devant les logements, usine désaffecter, et surtout des images très forte : un drapeau fièrement lever devant un stade en démolition, panneau « sold » devant une maison brandissant la bannière étoilé ou encore, à la fin du pilote, un démunis poussant un charriot remplis de bricole inutile où est planter le drapeau des États-Unis.

Le tout se déroule à Detroit, capitale de la crise industriel, des chocs pétrolier, d’une industrie automobile moribonde et secouer par le séisme des Subprimes. Ray là dedans ouvre la série en affirmant :
« Mais ou sont passé nos grande valeur ? Faut-il du fric pour avoir une vie ? », « Comme mes parents disait, si tu fais de mauvaises choses, tu ne peux t’en prendre qu’a toi-même ».

En devenant Gigolos, en exerçant le plus vieux métier du monde qu’avec la Upper Class, Ray nous présente une Amérique qui se prostitue au plus offrant, véritable claque pour une société qui fut parmi les plus gros macs de la planète.

Hung est donc une œuvre incontournable, sa première saison brille déjà au firmament et permet à HBO de renouer avec la recette du succès : des programmes décomplexés, audacieux, avec une ligne éditoriale exigeante et surtout une totale liberté scenaristique, bref Hung est sacrement bien monté, alors n’hésitez pas est laisser vous embarquer, vous serez accroc !

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