Apres une première saison non concluante, Bored to Death revient pour une seconde saison. Souvenez vous, la première saison n’était pas mauvaise mais restait timide dans son devellopement, un peu comme uns de ces films indépendant américains, sans bruit ni vague, mais qui contribue à montrer une Amérique de tout les aspects.
AGREABLE RETROUVAILLE
Bored to Death c’est le genre de série qui ne fait pas d’éclat mais qui donne le sourire et nous fait passer un agréable moment. Ici dans cette seconde saison Jonathan continu ses enquêtes mais la série prend un contre pied plus intéressant en ne développant pas systématiquement l’enquête. Ici Bored to Death évite tout amalgame et se recentre un peu plus sur les personnages de Ray (Impériale Zach Galifianakis) et de George (Sublime Ted Danson).
Si Ray de son coté connait enfin le succès public malgré sa séparation, George lui s’affermit et le téléspectateur éprouve enfin de l’attachement vis-à-vis du personnage ! Victime d’un cancer de la prostate avant de découvrir qu’il s’agissait d’une fausse alerte, il s’endurcit également refusant le diktat de ses nouveaux supérieurs de Dallas, conservateur et qui imposent une couverture contraire à son idéologie, un Barrack Obama en Mao.
Le tout enfante un contenu plus intéressant et prenant que la saison passé mais quand même, les rires ne sont pas légions, sans parler de l’attrait qui est assez aléatoire avant de connaitre son apogée en fin de saison.
LE REVEIL ANNONCÉ ?
Pour autant, les 8 épisodes qui composent cette seconde saison nous laisses perplexes. En 16 épisodes d’existence, Bored to Death n’a jamais vraiment scintillé mais nous a toujours était agréable.
Néanmoins il faut reconnaitre que l’introduction du chauffeur de George comme nouveau personnage et la réalisation un poil meilleur, axe la série dans cette univers New Yorkais des arts et des lettres, des parcs et de la détente, de la 5th Avenue et de Brooklyn. Le ton est alors donné, Bored to Death serait-elle une sorte d’antidouleur télévisuel ? En tout cas New York apparait comme le quatrième personnage de la série, tout en gardant dans ses gènes une emprunte à la Woody Allen.
Entre œuvre consensuel et hommage à une culture (celle de l’écrit) en passe d’être dépassé, la série laisse le téléspectateur seul juge. Il ne faut toutefois pas oublier le coté humain et très HBO libéré qui reste une véritable bouffé d’air fraiche.
La fin de la saison prend de l’envol et sauve encore les meubles de part les files et le champ des possibles laissé aux personnages. Si les personnages évoluent (Ray est devenu une super star de la BD) le tout reste stationnaire.
Au final, Bored to Death est difficile à définir, on sent qu’il y a une équipe, mais on ressent le manque d’initiative, de débouché et de sens que ces derniers veulent faire prendre à la série. Néanmoins le plaisir est là, la qualité également et l’ambition en route (on l’espère) ; toutefois pour le moment, soyons lucide, Bored to Death reste agréable en toute circonstance, ni plus ni moins.
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