Apres une première saison haute en couleur, Community reviens pour une seconde année. Ici il est question d’approfondir la série, de lui donner son identité et c’est réussit.
Community fait partie de ces petites comédies, quasiment inaperçu, mais injustement mise de coté par le très grand nombre. Loufoque et délirante, la série est vraiment là où on ne l’attend pas, avec ses personnages, ses gags, ses récurant et finalement tout ca donne plaisir à voir.
RIVALITÉ ACADÉMIQUE
Cette seconde saison se démarque par quelques ajustements qui ne sont pas à notre gout. Pierce, le personnage âgé et drôle de la saison 1 est ici mis en porte-à-faux vis-à-vis du groupe et c’est assez désagréable tant il est sympathique. Parfois même malsain, sa mise à l’écart nuit aux ressorts comiques.
De même Chang (excellent Ken Jeong) qui pourrait être ce personnage à la réplique surprise et complètement délirante, n’est en fait considéré que comme un moins que rien. Rappelons que durant la saison 1, Chang était le professeur d’espagnol avant de se faire virer car n’ayant pas eu ses diplômes. Bref ici, il redevient étudiant et cela ne passe pas, sa nouvelle place ne convient pas au ton.
Reste de tres bonne chose tout de même, les relations cachés entre Jeff et Britta, les interventions du Doyen qui reste mémorable et le duo Troy et Abed qui avec leur coté geek sont à mourir de rire durant leurs émission matinal bidon ou leurs JT des élections.
Néanmoins la rupture est sensible est cela ne conviendra pas à tout le monde, d’ailleurs des personnages comme Shirley sont totalement inutile et ne font même pas sourire.
BON ÉLÉVE
L’irrégularité dans cette saison saute aux yeux. Quant nous dévorions les épisodes de la saison 1, nous étions alors loin de nous imaginer que Community en serait venu là.
Et pourtant la force de Community est d’être là où on ne l’attend pas. Avec un épisode d’Halloween qui fait peur, un épisode de Noel complètement réalisé par Abed, mais se n’est pas tout ! Un épisode en hommage au film Pulp Fiction des plus réussit, un autre de Donjon et Dragon et enfin le double épisode finale de l’incontournable partie de Paintball (moins bien que dans la saison 1) avec en guest de luxe Josh Holloway de Lost.
Rempli de surprise, c’est dans l’inattendu que cette saison 2 puise son essence et sa force comme si les scénaristes se foutaient du politiquement correct pour offrir Community comme un délire à l’état pure.
Enfin Community est forte pour créer son identité dans les quelques seconde de fin d’épisode après la conclusion avec des mini sketches, mais également dans sa référence à la culture série, comme Abed qui imite The Cape (autre série de NBC annulée au bout de 9 épisodes) … bref c’est tordant
Au final nous sommes partagés sur cette seconde saison. Irrégulière, lente mais en même temps imprévisible, délirante et complètement déluré … Community marque des points et se rattrape, loin d’être un échec, on pouvait s’attendre à largement mieux quand même. Une saison 3 fut commandé par NBC malgré les scores lamentable, nous verrons si la série peut remonter la pente … ou pas.
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