Nous avions laissé notre Marshals préféré, Rylan Givens avec Boyd Crowder en pleine fusillade avec les traqueurs de la mafia de Miami. Apres cela Boyd avait finit sa saison en affirmant que Rylan est son seul ami. Sur cette note complètement géniale, la saison 1 cède sa place à la seconde qui met la barre très haute.
Ici il est question de clan, à Harlan petit bourg du Kentucky, tout le monde vie de petit larcin et se forme alors une véritable mafia familiale. Voila pour le pitch et maintenant place au génie, Justified étant une œuvre formidable.
EN PLEIN DANS LE MILLE
C’est lorsque nous regardons Justified que nous nous rendons compte à quel point Timothy Olyphant est un talent brut. Cow boy du XXIe siècle, Marshals aux méthodes peu orthodoxe, ce personnage révèle son génie dans se qu’il a de plus pittoresque. Enfant de Harlan, petite ville du Kentucky où l’on grandi une arme à la main en brandissant un drapeau confédéré, cette dernière est le symbole même de la contre-culture américaine, celle où l’on danse sur de la country, où on fait des barbecues pour la communauté, où on lave son linge sale entre soi et où la mine représente se que la civilisation a de plus regrettable : la mise à mort de ce petit paradis perdu aux confins des montagnes du Kentucky.
Cette saison s’intéresse donc à la famille des Bennet, les rivaux des Givens (Rylan étant le fils), qui contrôle l’économie parallèle du comté avec pour chef de file la mère (Mags) et ses fils, Coover (génie en herbe … nous parlons bien de drogue), Dickie (l’homme de main boiteux) et Doyle le chef de la police.
Le tout s’articule selon un principe bien simple, si Dickie est l’exact contraire de Boyd, ce dernier qui s’était repenti et jurait de ne plus sombrer dans l’illégalité, rechute grâce à l’occasion qu’il a eu de tromper la compagnie Black Pike (compagnie minière qui veut raser les montagnes) et retrouver l’empire criminel de son défunt père avec l’aide d’Arlo.
Mags qui voulait échapper à la misère de Harlan et enfin voir le futur, s’est mise la ville à dos en vendant ses terres à Black Pike permettant ainsi la destruction de ce mode de vie chéri. Le sort voudra que seul Dickie, le renié, survive et le clan fut définitivement exécuté.
Cette image que renvoie la saison 2 est celle de cette Amérique très reculé ayant des références pionnière tel que George Washington et des idéologies proches de celle des confédérés, vivant dans ce paradis perdu voué à l’oubli.
BUISNESS FAMILLIALE
Prédateur, voila comment nous pourrions qualifier les protagonistes de cette seconde saison, tous se connaissent, ont grandis ensemble et finalement se sont des prédateurs en puissance, évaluant avec justesse la menace, ne se laissant pas dépassé ni mener par qui que ce soit.
C’est tout ca Justified, de l’instinct mais surtout un western sublime dans lequel nous sommes scotchés du début à la fin.
Graham Yost, le créateur n’en est pas à son coup d’essai c’est sur, d’ailleurs on retrouve dans Justified certaine de ces marques et talent qui lui sont cher tel que Matt Craven (déjà présent dans l’intéressante série Raines).
Humiliant la concurrence par une justesse rythmé et prenante, cette seconde saison se distingue enfin par Rylan Givens, inimitable, le personnage fascine encore, admirable il prend ici de l’ampleur : justicier obéissant à ses propres lois, il n’en est pas moins humain. Interprété par Timothy Olyphant ce dernier cède au personnage un physique des plus sublimes qui, avouons le, fait de Justified une œuvre hors norme.
Au final Justified parcours un chemin dont on ne voit pas la fin, heureusement car personne n’a l’intention d’en avoir finit avec Rylan Givens. Rarement là où on l’attend, Justified met une sacrée claque à la concurrence et ce génie là, croyez nous, c’est passionnant.
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