Une comédie sur la crise de la quarantaine et le phénomène des « cougars », avec Courtney Cox en tête d’affiche et Bill Lawrence aux commandes, le tout diffusé sur ABC donne Cougar Town, une sitcom agréable qui se cherche encore.
Jules Cobb est divorcé est mère d’un fils qui devient adulte et s’en va petit à petit. Aidé par son amie Laurry, elle va sortir et reprendre gout à la vie en sortant avec des jeunes d’une vingtaine d’année.
DE L’AMOUR …
Le pilot montre clairement que Cougar Town n’est qu’une série centré sur Courtney Cox et rien de plus, à aucun moment les personnages secondaire n’ont droit à des intrigues intéressantes. Ainsi chacun des personnages est relié à Jules et ca s’arrête là, du coup le filon est vite épuisé et ennuyeux puisque aucun charme réel ne se dégage, le tout ne reposant pas sur un ensemble mais sur un pivot, Jules.
Mais de l’esprit du pilot, la série petit à petit s’en détache pour adopter une narration beaucoup plus large. Les personnages de Laurry (amis), Travis (fils), Bobbie (ex-mari), Ellie (voisine), Andy (marie de Ellie) et Grayson (Voisin) se développent, deviennent moins agaçant et petit à petit les rires se font plus nombreux car Cougar Town ratisse large avec un humour qui devient plus rassembleur.
Des manières et comportements déplacé de Ellie, des bêtises et mauvais exemples de Bobby aux délires de Andy, en passant par les relations de couples entre Ellie et Andy qui s’étoffent, Cougar Town s’éloignent de son concept d’origine pour devenir une comédie attachante et drôle sur la famille, les amis et le voisinage. De l’esprit et des bases du pilot, au milieu de la saison, il ne reste plus rien et c’est bien mieux comme cela, tant la série gagne en qualité et devient beaucoup plus agréable.
… A L’AMITIÉ
Le créateur Bill Lawrence, avec Cougar Town, a tenté de se détacher de son schémas comique au début de la saison, cependant, et c’est tant mieux, il se le ré-approprie dans la seconde partie de la saison en faisant glisser la comédie de l’amour vers l’amitié.
Cela étant fait on retrouve les schémas et stéréotypes des comportements déjà vu dans la série Scrubs : Jules tiens de J.D, Laurry de Turck, Ellie du Dr Cox, Andy de Bob Kelso, Travis de Carla, Bobby de Elliot et enfin Barbara du technicien de surface qui n’est là que pour une réplique fatale et hilarante.
Ce schémas, repris et ajusté, donne ainsi un coté de déjà entendu mais surtout une incroyable sympathie pour tous ces personnages dont certain à défaut d’être attachant sont agaçant. Toutefois le comique de situation marche beaucoup mieux et du coté « Cougar » de la série il ne reste rien. Ne nous en déplaise, on préfère Cougar Town tel quelle est au finale, une comédie sympathique qui permet de passer un bon moment tel de bon amis rassemblé dans le salon et discutant de tout et rien sans se prendre la tête.
Au finale, si la série ne fut pas un succès avec 7 millions de téléspectateurs en moyenne, ABC a quand même décidé de renouveler la série pour une seconde saison. Une bonne chose, tant Cougar Town n’est pas la comédie de l’année mais reste tout à fait regardable et drôle, quant à Bill Lawrence il réussit encore une fois son coup et on espère que la seconde saison continuera sur sa lancé et permettra de passer de bon moments entre amis.
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