L’histoire d’une jeune bande d’amis New Yorkais qui sont prêt à tout pour vivre leur rêve américain, réalisé par l’équipe de Entourage et diffusé sur HBO donne How to Make It in America, une série qui a tout pour devenir une grande.
Dans le New York actuel Ben, Cam, Rachel, Gingy et Domingo sont prêt à tous pour vivre leur rêve américain et devenir des « self made man » en puissance.
RESSOURCE HUMAINE
How to Make It in America ne nous vend pas le rêve américain comme si cela était un long fleuve tranquille, en effet nos deux compère Ben et Cam partent littéralement de rien, empruntant de l’argent à un usurier pour acheter leur matières première ou usant jusqu'à la corde leurs relations dans le milieu artistique New Yorkais, milieu influent et où ils sont très implanté. La série s’aligne avec son époque, celle ou un carnet d’adresse vaut bien plus qu’un porte feuille bien remplis.
De cette image la série renvoie une certaine image de New York, celle de la bande de pote, des soirées branchés, des club où il faut être et surtout du carnet d’adresse qui permet de gravir les échelons sociaux New Yorkais grâce au bon contact au bon moment. On pourrait même croire que Mark Wahlberg signe un hymne au capitalisme tellement nos deux personnages principaux représente à merveille ces jeunes fous et inconscient qui en une dizaine d’année montre au monde que leur folie avait fait d’eux des visionnaires.
Nos deux compères, parlons en, Ben lui est issu d’une famille juive assez aisé à qui il ne s’adresse plus vraiment et Cam est fils d’immigré latinos prêt à tout et qui y va au culot. Le duo interprété par Bryan Greenberg et Victor Rasuk marche à merveille, gravite autour d’eux des amis qui son aussi à la recherche de leur « million dollar », on ne citera que le personnage de Rachel (Lake Bell) décoratrice d’intérieur qui veut se faire une place dans le tout New York des arts. Les autres ne sont pas encore assez développé et n’ont pas eu de vrai éclairage durant cette première saison trop courte de 8 épisodes.
DO IT YOURSELF
Cette première saison ne comporte que 8 épisodes, trop courte, la série est un vrai bonheur entre moment décontracté et tension, How to Make It in America arrive même à créer de la compassion chez son téléspectateurs, chose assez rare et très plaisante tellement on reste captivé par les péripéties de Ben et Cam.
L’esthétisme de la série est elle aussi très réussit, on alterne avec des scènes de rue ,des mini diaporama de la ville de New York et les soirées de nos deux compère tout en créant par la même occasion une vrai mythologie, celle d’une succès story annoncé d’avance comme la photo prise avec Mr Levis celui qui a réalisé l’échantillon ou encore leur première commande qui a été faite par un pur hasard … fabuleux
Rajoutons à cela un véritable hymne envers le rêve américain et le capitalisme symbolisé dés la première minute par un générique déjà culte (« I need dollar dollar, a dollar is what I need hey hey … ») et un style incomparable, la série réussit à chaque épisodes à nous convaincre que l’Amérique reste le pays où tout est possible.
Ainsi Mark Wahlberg et son équipe on réussit, âpres Entourage, à crée un bijou qui, on l’espère, deviendra un succès malgré les audiences de la première saison assez basse, en moyenne 950 000 téléspectateurs. Toutefois si la première saison est assez courte, elle reste forte de sens et How to Make It America arrive à nous convaincre. Rien mais alors rien n’est raté pour le moment, entre succès story annoncé et retournement inattendu, la série parvient à nous convaincre que le rêve américain est juste au coin de la rue.
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