Une comédie sur les affres de la célébrité sur fond de crise économique et morale, diffusé par HBO donne Eastbound & Down, une petite comédie à l’humour décalé qui ne laisse pas indifférent.
Kenny Powers fut l’une des plus grandes stars du baseball americain jusqu’au jour où il met fin à sa carrière involontairement à cause de son comportement insupportable et de ses résultats devenus médiocre. Il revient donc dans sa ville natale pour tenter de prendre du recul et revenir au top dans la ligue professionnel.
COUP DE BATTE
Eastbound & Down, on doit le reconnaitre, est belle est bien made in HBO, elle seul pouvait nous pondre une telle comédie aussi décaler avec un personnage central insultant, avare, irrespectueux et irresponsable. D’ailleurs Kenny Powers est l’archétype même de la « star malgré lui », ayant réussit un lancé remarquable par chance, il fera une brillante carrière avant de vite revenir à la banalité. Cependant ce connard bedonnant ne maque pas de charme non plus et il sait comment manipuler son entourage pour arriver à ses fins, tout cela peut paraitre détestable mais ça fonctionne bien grâce à des situations des plus insolites. Ruiné, Kenny Powers revient donc dans sa ville natal de Shelby pour habiter chez son frère, enseigner le sport au lycée du coin et éventuellement essayé de revenir une star.
Néanmoins la série possède un humour, là encore inclassable. Très orienté sur le manque de respect, les insultes et surtout centré sur Kenny Powers, connard des plus détestable mais attachant au fond. Cependant les personnages qui gravitent autour de lui ne prennent pas en épaisseur, la faute à la durée de la première saison (6 épisodes) bien trop courte.
Toutefois Eastbound & Down ne manque pas de zèle ni de caractère, les personnages sont inclassable et c’est là encore une force de la série, on ne retrouve aucun vrai stéréotype se qui est quand même agréable et permet de chasser l’ennuie.
A L’OMBRE DE L’ENNUIE
Eastbound & Down pour sa première saison est bien trop courte et le format n’est pas très adapté puisque on a l’impression de regarder un film de 3 heures plus qu’une série de 6 épisodes. Du coup Eastbound & Down, même si elle reste de bonne facture et en plus de ça assez drôle, n’arrive pas vraiment à convaincre.
Toutefois les moments décalé de « beaufferie » et d’imprévisibilité reste assez unique et arrive à nous faire rire là où d‘autre plongerai dans le ringard. Rajoutons à cela une palme spéciale à Danny McBride, interprète de Kenny Powers, qui se classe au top de cette première saison avec des scènes qui valent le détour et une interprétation des plus remarquable, héros unique au look des plus raté mais terriblement attachant, Kenny Powers ne laisse pas indifférent c’est claire.
Cependant il faut belle et bien avouer que cette première livraison reste très limité et essaye tant bien que mal de nous rendre accrocs sans grand éclat non plus.
En conclusion on ne reste pas trop indifférent devant Eastbound & Down et il faut avouer qu’a default d’être courte, cette première saison a le mérite de rapidement évoluer. Reste une saison 1 de très bonne facture (made in HBO) qui vaut quand même son pesant d’humour. Cependant on n’arrive pas à trouver une place à la série, peut être inclassable ou bien tout a fait dispensable, Eastbound & Down devra encore faire ses preuves en saison 2.
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