L’image renvoyée par la télévision de l’Amérique est le plus souvent celle qui est en phase avec notre monde, mais persiste une Amérique profonde ou cohabite religion et société moderne, ou la civilisation côtoie des convictions conservatrice. Friday Night Lights nous présentes cette seconde Amérique dans le portrait d’une jeunesse fascinée par le rêve americain incarné par le Football mais attaché à ses valeurs profondes, le portrait d’une Amérique si lointaine et pourtant si charmante.
Friday Night Lights nous plonges dans la petite ville de Dillon au fin fond du Texas, état ou le football (américain et non le soccer) et une institution et rythme la vie de toute la communauté. L’équipe lycéenne des Dillons Panthers est une bande de héros et de modèle qui servent d’exemple à la cité.
Dans cette petite ville le coach Taylor arrivent en faisant du bruit et porte sur ses épaules la lourde tache de remporter le championnat d’état et d’élever cette bande de footballeur amateur au rang de joueur nationaux pour leur offrir un avenir. Seulement voila, Jason Street, le quater-back vedette de l’équipe, à la suite d’une action héroïque lors d’un de ces fameux match, perd l’usage de ses jambes, le faisant passer d’un avenir brillant à une existence d’handicapé.
AU TEXAS ÉTERNEL
La ville de Dillon vit au rythme de la saison de football, durant laquelle les Panthers sont les piliers de la communauté. Les tactiques de jeu deviennent sujet public et les joueurs des vedettes en quêtes de succès pour ne point décevoir Dillon. La ville n’attend qu’un seul moment, le vendredi soir, instant où les lumières seront braqués sur ses héros et ses vilipendeurs.
Le coach Taylor devient l’homme le plus important de la ville, tirailler entre les sponsors qui finances et influences sa personne et les supporters, tous mordu par leur favoris qui mérite plus que n’importe quel autres d’etre mis en avant.
Les joueur eux, à l’image de Smash, se vantent ou, à l’image de Riggins, se donne une raisons d’etre en jouant au Football, tous aduler lors de la victoire, et salement renié lors de la défaite devenant paria au « Hooters » (fast-food) du coin.
La ville quand à elle reste furieusement ancré dans l’Amérique profonde, disputé entre conviction et sagesse religieuse, avant de sombrer dans le plus cruel des modernismes, celui du succès et de la victoire le vendredi soir, avant de se confesser le dimanche de s’étre réjouie de la débâcle de son prochain face au Panthers.
C’est donc le portrait d’une Amérique profonde que nous revoient les joueurs, et plus largement la petite ville de Dillon. Une vision d’une Amérique simple, loin des fast Hollywoodien et de la grandeur New-yorkaise, rappelant ainsi à l’ordre ses dernier, qu’une Amérique médiane existe aux valeurs si pieuse et pourtant si contemporaine.
La ville de Dillon compte alors sur ses héros, tout d’abord le coach Taylor, personnage centrale et père morale, Smash, attaquant des Panthers, Riggins sont running-back, Matt Scaracen, nouveau quater-back, Jason Street ancien quater-back récemment planter dans une chaise roulante et reniant son sort.
A coté de cela il y a la les femmes, si inspiratrice et importante avec la femme du coach, Tamy, Julie sa fille, puis Lilla Garetty fille de Buddy Garetty le vendeur de Chevy (Chevrolet) de Dillon et symbole de la communauté tant il s’implique dans l’équipe des Dillon Panthers, et enfin Tyra, copine de Riggins.
Ainsi bien au delà du football et des relations entre jeune, Friday Night Lights est revelateur d’une amerique timide, mais si réel et charmante.
DIVINE PROVIDENCE
Adaptation du film éponyme, par le créateur même de ce dernier, le grand Peter Berg, séduit la NBC avec Friday Night Lights qui en commande une saison. En 2006 la série et lancé et c’est une déception, les victoires des Dillons Panthers ne sont pas du gout de tout le monde, la série malgré le soutien de la chaine s’effondre.
Pourtant la force de Friday Night Lights et que certes le Football occupe une place importante, mais il est dilué au milieu de relation humaine et réflexion plus profonde sur la religion, la place et le rôle des individus dans leur propre avenir, et met en avant la fierté de cette Amérique pieuse et patriote.
Au finale des le pilot on est emballé par cette Amérique « morale », et on tombe sous le charme de cette cité perdu au fin fond du Texas qu’est Dillon. On s’ettonnent d’avoir peur de voir le rêve s’effondrer et d’assister à la défaite de nos Panthers les éjéctants du coup de la compétition.
Peter Berg nous livre la un bijou, une lecture de l’Amérique authentique, pieuse, moins conformiste et froide qu’on nous le montre, jusque dans le générique qui sonne comme un hymne héroïque à nos Panthers. Entre « teen show » et portrait d’une Amérique parallèle, la série ne fait aucune erreur, on plonge alors totalement, abandonnant nos conceptions athéistes et matérialiste pour une vision du monde morale tant on a peur d’étre frappé par la foudre divine.
La divine providence veut que NBC ait renouvellé la série, pour ensuite déclarer 2 ans plus tard que la série se conclurait au bout de sa cinquieme saison. Que dieu protege nos Panthers, les mène à la victoire et qu’il donne à Peter Berg les moyens de son ambition pour continuer de nous faire vibrer, le tout dans une Amérique si charmante et ideale dans laquelle on voudrait qu’elle ressemble à la vraie vie, mais si lointaine de nous et pourtant réelle …
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