Nous avions laissé nos protagonistes sur une décision administrative qui sonnait la fin d’une époque. En effet le remembrement de Dillon a fait que le coach Taylor c’est vu affecté au nouveau lycée de Dillon : Dillon East. C’est donc de nouveaux joueurs, une nouvelle équipe et de nouveaux défis qui sont introduits dans cette quatrième saison qui annonce la fin inoubliable de l’ultime saison 5.
BLOC EST
Cette quatrième saison à utilisé l’excellent prétexte du remembrement pour y faire table rase des trois premières saisons. Ainsi, même si il reste les « historiques » : Coach Taylor (formidable Kyle Chandler), Tami Taylor (Connie Britton), Matt Saracen (Zach Gilford), Landry Clarke (Jesse Plemons), Julie Taylor (Aimee Teegarden), Tim Riggins (Taylor Kitsch), Budy Garrity et consorts, la série introduit avec brion une nouvelle génération qui ,dés le départ ,nous est attachante avec pour figure de proue Vince (Michael B. Jordan), Jess (Jurnee Smollett), Becky Sproles (Madison Burge) et Luke (Matt Lauria).
La série réussit donc un coup de force, reposant essentiellement sur ses personnages, Friday Night Lights réussit à merveille à rendre le tout réaliste est sublime avec des départs événements, parfaitement compréhensible car la vie bouge, mais également des venus remarquables et qui laisse entrevoir de grandes choses.
La trame de fond de cette saison est sans conteste la compétition de football qui va un jour inexorablement opposé l’Est et l’Ouest (un parfum de guerre froide, rouge vs bleu) dans un match plus que détonnant. Mais ce n’est pas tout, Tamy et Eric Taylor travaille tout deux dans un lycée différent, symbole d’une déchirure dans la ville même.
PURGE HISTORIQUE
Avec cette quatrième saison, Friday Night Lights s’attaque à tous les fronts en même temps. En effet, on a put le constater, si chaque saison explore une partie entière de cette Amérique médiane, cette saison n’échappe pas à la règle et mélange parfaitement les maux dont souffre l’Amérique moderne.
Tout d’abord la question « racial » est enfin mise sous les feux du stade. East Dillon étant une partie de la ville défavorisé, une grande partie de la population noir y est concentré et on voit alors se former une équipe multiculturelle, une équipe forte avec pour leader Vince (noir), jeune qui cherche à tout prix la rédemption. Le cocktail explosif s’affirme avec la main mise des Mc Coy sur Dillon.
Mc Coy, ce père riche qui fait de l’équipe de Dillon Ouest l’organe par lequel son fils J.D. Mc Coy pourra un jour s’attaquer aux vrais football, est toujours là et symbole de cette rupture, Buddy Garrity claque la porte des Dillon Panthers pour les Lions de Dillon Est, choc fondateur pour cette homme qui se révèle être un supporter de beau football plus qu’un opportuniste, magistral.
Enfin après la question « racial » et le pouvoir de l’argent, cette saison 4 remet sur le tapis le conservatisme religieux par l’intermédiaire de Tamy Taylor qui au cours d’un entretien avec une élève, conseil à cette dernière l’avortement. Cela déclenche alors un vrai scandale à Dillon Ouest, mettant en avant une Amérique qui reste profondément marqué par ses conceptions conservatrices.
Au final cette quatrième saison est un bijou, encore une fois, de se que peut nous livrer Peter Berg, Jason Katims et toute la team « Friday Night Lights », une équipe qui compte. C’est donc encore une fois avec un enthousiasme sans limite que nous vous recommandons cette quatrième livraison et plus largement Friday Night Lights qui s’impose sans conteste comme une valeur sure. Friday Night Lights pour toujours !
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