Le remake américain de la série anglaise du même nom, avec Steve Carell et une pléiade de talent, le tout en comédie de bureau filmé à la manière d’un documentaire donne The Office, une pépite qui n’aura bientôt plus rien à prouver.
Bienvenu chez Dunder Mifflin, une entreprise qui vend du papier, et plus précisément dans la filiale de Scranton en Pennsylvanie. Dans ces bureaux c’est Michael Scott qui dirige tout ses employés mais voila entre lui en patron déjantée et tout les employés aussi atypique que lui, l’entreprise est en réalité un espace des plus étrange.
UN PAPIER ET UN STYLO
Cette première saison voit le jour en 2005, à la mi-saison plus précisément avec une minuscule commande de 6 épisodes, qui, il faut bien le dire, sont assez novateur pour l’époque. Le coté mockumentary (filmé à la manière d’un documentaire) s’expose enfin dans une production, mais voila les audiences ne suivent pas. Malgré tout NBC a confiance et renouvelle la série, un choix qui va se révéler excellent.
Mais qui trouve t’on dans ce bureau ? Michael Scott le directeur de la filiale, assez exaspérant et très lourd dans ses premiers épisodes, Jim Halpert le jeune commercial cool et qui tiens la route, très ami avec Pam la réceptionniste fiancé avec Roy. Enfin on trouve surtout Dwight Schrut le commerciale cuterreu et désopilant. Le tout est encadré par des acteurs qui pour le moment n’ont pas reçu les honneurs d’une grande exposition.
Le tout est certes drôle mais on sent tres nettement le manque de visibilité de l’équipe créative qui a bien du mal à trouver des filons avec ce tout. Loin d’être ennuyante on ne perçoit toujours pas la moindre sympathie bien au contraire cela reste un peu froid et distant entre nous et les occupants de ces bureaux.
TURN OVER
Les épisodes quand à eux sont tres différents des uns des autres, on retrouve le problème du manque de visibilité, le tout n’est pas incohérent mais on ne sent pas encore de réelle progression. Certes nous pouvons l’expliquer par le faible nombre d’épisode, 6 seulement, qui font figure d’introduction dessinant un cadre comique au brouillon.
Le reste trouve son public mais il faut souligner par moment la lourdeur et le manque de discipline dans l’écriture, on sent une immaturité et une grande irrégularité, si par moment ce n’est simplement pas drôle et franchement lassant, d’autre partie sont incroyablement drôle et préfigure déjà se que la série aura de mieux à offrir.
Au final cette première saison est brouillon, une sorte de laboratoire où l’on a testé tout les ressorts pour voir se qui sera gardé ou non. C’est donc sans complexe que nous continuerons la série, avec une seconde saison de 22 épisodes, The Office n’aura plus aucune excuse pour nous convaincre. Pour le moment nous sommes partagés entre « pas mal » et « immature » … à poursuivre.
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