Une mini série centré sur la seconde guerre mondiale et plus précisément sur le conflit se déroulant dans l’océan pacifique, diffusé par HBO avec pour producteur Steven Spielberg et Tom Hanks, le tout avec un budget de 250 millions de dollars donne The Pacific, une mini série qui n’a pas finit de faire parler d’elle.
The Pacific relate donc le déroulement de cette guerre au travers de l’histoire de trois (vrais) marines américains : Eugene Sledge, Robert Leckie et John Basilone. Ainsi au travers de témoignage et véritable théâtre d’opération, The Pacific nous montre un autre visage de cette guerre engagé contre l’impérialisme japonais.
DEVOIR DE MÉMOIRE
Avec un tel budget, soit 250 millions de dollars, The Pacific ne pouvait qu’être de bonne facture. Composé de 10 épisode de 1 heures, la mini série use d’une débauche de moyen technique et plan époustouflant : scènes de guerre en haute définition, effets à couper le souffle, plan séquence monumentale, meurtre en direct, horreur de la guerre d’un réalisme terrifiant … bref tout est fait pour nous plonger dans le contexte et nous faire prendre conscience de l’horreur de la guerre.
Entre stupéfaction, admiration et tension à son maximum, The Pacific réussit le pari de rendre le tout sublime avec de l’action savamment dosé. Le tout est bien évidement d’un criant réalisme, étant inspiré de fait réel, l’attachement aux personnages est immédiat et de surcroit les changements psychologiques et parcours personnelle laisse présager à la fois les bouleversements de la guerre sur eux même mais également sur leur futur.
The Pacific est donc inspiré et avec un vrai fond. La mimi série peut paraitre courte mais au moins à aucun moment l’attention ne se relâche.
HÉROÏSME ET BÊTISE HUMAINE
Diffusé sur HBO, dix ans âpres Band of Brothers (réalisé par la même équipe) ; The Pacific n’a pas rassemblé autant avec « seulement » 2.50 millions de téléspectateurs en moyenne. Toutefois c’est un beau succès tant la mini série a crée l’événement et va encore faire parler d’elle tant elle est incontournable.
C’est belle est bien la force de The Pacific, historiquement irréprochable, la série est à la fois magnifique, fidèle et d’une qualité inégalé, j’ai envie de dire que ce n’est même plus de la télévision, c’est du cinéma (it’s HBO).
Entre Guadalcanal, John Basilone devenu un héros de la guerre mais qui se fera abattre par la suite, la dureté des conditions de vie, le passé de nos personnages, la haine entretenu envers les japonais, les images fortes, les scènes épiques et celle où la bestialité et les instincts primaire prenne le dessus sur toute valeurs civilisatrice, The Pacific est un modèle de réalisation et de narration.
Modèle, c’est le terme pour qualifier cette mini série qui s’élève au rang du cinéma. The Pacific a certes eut un budget conséquent, trois ans de post-production et un casting irréprochable, il faut ajouter à cela une parfaite maitrise de l’ensemble faisant de cette œuvre une référence, un incontournable événement télévisuel au générique légendaire… fabuleux
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