L’adaptation du film éponyme de Ron Howard datant de 1989 en série par ce dernier, diffusé sur NBC et explorant le monde de la famille donne Parenthood, la nouveauté la plus attendrissante de la saison.
Parenthood suit une famille, les Braverman, composé de Zeek et Camille, les grands parents ; Adam (marié à Kristina), Sarah (divorcé), Julia (marié à Joel) et Crosby (en couple avec Jasmine) sont les fils de Zeek et Camille. Après cette brève présentation, il faut aussi ajouter qu’Adam et Kristina ont deux enfants, Max et Haddie ; Sarah en a aussi deux, Amber et Drew ; et enfin Julia a eu Sydney, et Crosby a eu sans le savoir Jabbar il y a 5 ans de cela.
Vous l’aurez compris Parenthood explore donc cette univers de la famille, ses relations et interactions.
DE PÈRE EN FILS
Parenthood ne se veut en aucun cas être une énième copie de se qu’est Brothers & Sisters, c'est-à-dire l’histoire d’une famille riche et ses dilemmes, non, Parenthood explore un autre monde celui de la classe moyenne américaine, celle touché par la crise et qui vit les pieds sur terre. En prenant ce partie pris, la série arrive dés lors à se hisser haut tant elle présente les difficultés avec réalisme et montre que la vie n’est pas un long fleuve tranquille à l’image de Max, enfant atteint du syndrome d’Asperger (Autisme) ou encore Amber, fille de Sarah en totale conflit avec sa mère divorcé.
Ainsi loin de cette image de famille idéal, petit à petit on découvre tout au long de cette saison, à la fois une communauté, mais surtout une série qui a du sens, tendre, voir touchante, soutenu par un casting des plus sympathique et des intrigues aussi palpitantes que ce que la vie nous offres, celle des tracas du quotidien, en passant par la maladie, ou encore un patriarche qui perd la confiance de sa femme et de ses enfants, ou bien une mère débordé et stressé qui ne se rend pas compte à qu’elle point elle est formidable.
Toutefois il ne faut pas croire que Parenthood est une série qui prend ses aises, bien au contraire, on a l’étrange sensation par moment de reconnaitre des moments de nos vies ou de celles de nos proches dans leur situation, entre Sarah obligé de re-déménager chez ses parents âpres un divorce ou encore Julia trop occupé à travailler pour voir sa fille grandir, Parenthood confirme par ses moments là qu’elle a sa propre identité, n’imitant en rien la concurrence.
TEAM BRAVERMAN
Produite et crée par Ron Howard, on retrouve dans Parenthood un concept propre à l’équipe de Friday Night Lights (dont Ron Howard fait partie), celui d’adapter en série un film. Si le pionnier dans cette équipe fut Peter Berg avec Friday Night Lights, Ron Howard lui confirme avec le sien Parenthood. Résultat une première saison de 13 épisodes suivit par 6.38 millions de téléspectateurs en moyenne, modeste mais suffisant pour une seconde saison que l’on attend déjà avec impatience.
D’autant plus que la série c’est déjà bien définit par rapport à la concurrence et que son casting n’est pas composé de jeune premier avec entre autre Peter Krause (Six feet under, Dirty Sexy Money), Lauren Graham (Gilmore Girl) ou encore Craig T. Nelson (The District).
Rajoutez à cela des intrigues réalistes et intéressantes, et vous aurez compris que Parenthood est une série qui joue avec nos sentiments.
Cette première saison, composée de 13 épisodes, s’avère courte, tant le plaisir de regarder Parenthood croit d’épisodes en épisodes. Par ailleurs si la série ne cherche pas, pour le moment, à être une œuvre majeur elle n’en est pas moins respectable car attendrissante, touchante et fortement sympathique. Maintenant il ne reste plus qu’a continuer sur cette lancé, bien partie pour être brillante, la Team Braverman n’a pas dit son dernier mot.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire