
Running Wilde est une comédie qui suit Steve Wilde, un riche jeune homme de Beverly Hills, détestable et imbu de lui-même, qui tombe amoureux d'une femme charitable qui ne supporte pas son style de vie et ses valeurs. Leur vie est vue par les yeux de la fille de cette dernière.
Dans la continuité de son projet pour reconquérir le monde de la comédie, la FOX a également commandé Running Wilde, et les arguments ne manquaient pas. Tout d’abord se sont les créateurs d’Arrested Development, la comédie des années 2000, qui sont à l’origine du projet mais surtout la présence de Will Arnett, un monstre de la comédie américaine, qui a finit par convaincre le network.
Mardi 21 Septembre 2010, ca y est c’est le moment, alors qu’a 21h00 le pilot de Raising Hope fédère prés de 7.31 millions d’américains, à 21h30 ils ne sont plus que 5.60 millions devant Running Wilde, un score très modeste.
Si cette comédie était attendus comme un nouveau Arrested Devellopment, il ne faut pas se tromper, Running Wilde ce n’est pas Arrested Development. Toutefois si le trailer nous avait bien plus, le pilot nous a laissé un avis mitigé.
En effet centré sur le personnage de Will Arnett, mégalomane et imbu de lui-même, la série se révèle drôle par sa simple présence et son humour irrésistible. On retrouve également une touche des créateurs, très agréable et plaisante.
Seulement voila même si on rit, il faut bien l’avoué que les autres personnages qui gravite autour de Steve Wilde sont pour le moins mis à l’écart dans le sens ou toute la force comique réside en un seul protagoniste. Néanmoins l’ajout de la voix off de Trudy, permet de se détacher de cette omniprésence de Will Arnett qui n’est pas déplaisante au contraire, mais nuisible. Toutefois il faut l’avouer, la réalisation reste d’excellente facture quoiqu’on en dit.
Notons cependant que ce pilot souffre d’un défaut majeur, il est trop concentré, on doit enregistrer tout trop vite, quitte à voir défiler à grande vitesse une intrigue certes capitale mais par moment, quand on se perd, qui n’a plus vraiment d’importance.
Du coup les 21 minutes de ce pilot sont à la fois très remplis mais aussi trop courte pour pouvoir, à la fois donner de la consistance aux personnages mais aussi à l’intrigue.
Mais le plaisir est là et c’est un bon point car on s’attache très vite aux protagonistes et si les personnages secondaires ne sont pas explorés, on note malgré tout un effort et une identité qui n’est pas sans rappeler Arrested Development qui avait mis un point d’honneur à rire de tout, dans tous les instants.
Vous l’aurez compris nous sommes assez partagé sur ce pilot, toutefois nous avons rit et cela augure de bonne chose. Dans l’ensemble le constat est plutôt positif, mais nous verrons alors sur la distance si Running Wilde a un vraie potentiel ou pas.
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