vendredi 17 juin 2011

V (2009) – Saison 1 : Résurrection mitigé


Le remake de la mini-série V des années 1980 par ABC, dans un monde qui a bien changé et dans un format (42 minutes) plus propice aux intrigues, nous offres un show pop-corn au rythme irrégulier, un retour qui ne se fait pas sous de très bonnes auspices.

Le monde continue de tourner jusqu’au jour où des extras-terrestres à l’apparence humaine arrivent avec leur vaisseaux spatiaux et leurs technologies avancés sous prétexte de paix et de bienfaisance pour soulager l’humanité de ses maux avant que ces visiteurs, étant en réalité des monstres reptiles, ne dévoile leurs véritables intentions.

ARRIVÉE REMARQUÉ

V (2009) a dés le départ suscité l’intérêt de tous, en effet reprendre la mini-série des années 1980 pour en faire une série en 2010 est un pari des plus osé et risqué pour autant on est tout de suite séduit. La force réside dans un premier temps dans le pilot, rapide, efficace et qui a le mérite de clairement présenter tout le monde et les enjeux tout en dévoilant déjà les pistes de la saison. Cependant si le pilot reste efficace il n’en est pas moins trop rapide et dés le second épisode, V (2009) plante les freins pour adopter un rythme de croisière plan-plan voir pas franchement encourageant.

Les V débarquent donc dans la matinée d’une journée banale en positionnant 29 vaisseaux au dessus des 29 plus grandes capitales de notre monde et en affirmant venir en paix pour se ravitailler et nouer des contactes avec l’humanité, première espèces étrangères intelligente qu’ils rencontrent. Sauf que les V, sous couverture d’apparence humaine sont en réalité des reptiles calculateurs et destitué de toutes émotions. Cependant très rapidement la série, en posant les bases, nous montres que certain dissidents se cache sur Terre depuis longtemps, voulant vivre éloigné de leur race. Par ailleurs un mouvement de résistance va se développer contre les V, contre leur empathie d’apparence, doutant de leurs intentions envers l’humanité.

Après cette rapide mise en bouche la série dés son second épisodes à du mal à soutenir son rythme vif et se repose donc sur ses bases sans réellement les creuser, pire, sous couvert d’un personnage principale agent du FBI, la série va même jusqu'à adopter un rythme procédurale, un comble pour un drama.

Toutefois ,même si le manque de personnage est flagrant (un agent du FBI, un journaliste, un prêtre, un terroriste et quelques V tout en rajoutant deux trois bouches trous humains) et ne permet donc pas un réel développement de l’intrigue, la série reste assez agréable ; autre inconvénient extrêmement frustrant, la qualité des effets spéciaux, très cheap, l’intérieur du vaisseaux mère étant scandaleusement fade, digne de 1995 … un comble.

PROMESSE ET VÉRITÉ

Si le pilot a fait sensation auprès du public, plus de 14 millions d’américains, la suite a vu peu à peu le public déserter, ne fédérant plus que 5.60 Millions d’américains pour la fin de cette première saison (Épisode 12). Cependant avec une moyenne de 7.31 millions d’américains, la série a eu le feu vert pour une seconde saison de 13 épisodes.

V (2009) n’a donc pas rassemblé pour sa première saison, la faute à une diffusion très clairsemée sans doute, toutefois la série souffre tout de même d’un certain décalage avec son temps.
Tout d’abord nous sommes dans une époque mondialisée, la pensée global se développe et c’est clairement se qu’il manque, pourtant le potentiel est là. 29 vaisseaux au dessus des grandes capital et pour seul regard, un journaliste new yorkais qui relate des informations venant des V, très léger voir insignifiant. On ne bouge pas de New York, aucune vision concrète de leur présence mondiale bref ça manque clairement de sens.

Rajouté à cela le manque de personnage, le peu d’éclairage international, d’implication dans les mondes politiques et les centres de pouvoirs et on se rend compte que la série ne peut pas convaincre d’un vrai phénomène planétaire ni même réellement le suggérer. V (2009) n’a donc rien à raconter.

Il faut donc retenir que V (2009) n’est en aucun cas le remake de l’œuvre politisé des années 1980 mais un show pop-corn où un petit groupe d’humain fait face aux visiteurs, le tout dans un cadre qui se veut mondiale mais qui ne l’est pas. Très bien conçu pour se détendre, V (2009) déçoit par son manque de fond et de personnalité, une série agréable mais sans réel prétention sinon celle de vous divertir.

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