Nous avions laissés nos protagonistes sur un cliffhanger des plus réussit ! Anna prise de colère avait déclenché le « Red Sky », le ciel de planète entière est devenu rouge. Résultat, Anna éprouve une première émotion humaine et l’enjeu est maintenant de taille.
Après des audiences déclinante et pas franchement réjouissante, ABC a décidé de laisser une chance à V et a commander 10 épisodes qui forme cette seconde saison, courte mais qui a le mérite de revenir sur se qui fut fait.
NECESSAIRE VIRAGE
La première saison souffrait d’un mal qui ronge tout les networks : le procédurale. En effet nous avions été scandalisé par la manie de V de nous proposer par moment des épisodes bouclés et pré-emballé. Ici, V nous offre une seconde saison qui avance, lentement mais qui a le mérite de développer l’intrigue.
Erika devient la chef officiel des forces international de la 5eme colonne, Chad Decker rejoins la résistance et un petit nouveau pointe le bout de son nez : Bret Harrison en scientifique jeune et hésitant sous le nom de Sidney. Les personnages évoluent et la série nous offre même, surtout pour les fans de la série originale, le retour de Diana (Jane Badler) la reine d’origine des V et mère de Anna, ici la série se présente comme une suite logique … pas vraiment crédible mais pas déplaisante pour autant.
Néanmoins la richesse de cette seconde saison se trouve dans les thèmes abordés. Nous connaissons enfin les motivations des V, et la série aborde la question religieuse, celle du Vatican qui se rallie à la cause des V (cela coutera son col au père Jack Lowery), mais aussi la question génétique avec la récolte d’ADN et enfin l’âme, caractéristique humaine qui serait soit un don à embrasser, soit un virus.
Ces débats tranchés en fin de saison lance et soutienne le combat de la résistance (5eme colonne) contre les V, une résistance plus présente et montré tel un groupuscule terroriste de libération.
DES IDÉES ET DES ÊTRES
Cependant cette seconde saison, bien que meilleur, reste en stand-by pendant prêt de la moitié des épisodes. Par moment ce qui faisait de V un bon divertissement disparait et l’ennui nous gagne sur le milieu de saison qui a du mal à se sortir de là où il est. Ainsi l’impression donnée est celle d’un début et d’une fin de saison travaillée mais d’un milieu bradé où il est question de faire passer le temps.
De plus, V essaye de s’approprier des thèmes auquel elle ne donne pas de dimension. L’ADN, la religion, la croyance, la foi et les émotions sont autant de piste qui peuvent être saisissante mais qui n’ont ici aucune envergure faute d’évolution.
Enfin c’est là le principal défaut encore, la série n’évolue point. L’évolution de l’intrigue doit laisser suggérer des évolutions est ici Anna gagne toujours, la résistance également par moment mais personne n’ose se séparer de Anna, ni même d’un membre de la 5e colonne, on sent que les scénaristes ont peur de s’aventurer en eaux trouble mais à être frileux, la lassitude s’installe.
Au final cette seconde saison de V décolle enfin pour mettre de coté l’esprit procédural, mais on avance peu ou pas, il ne maque qu’un brin d’audace à la série et une dimension plus grande pour que V gagne en crédibilité et popularité, pour le moment on passe un bon moment.
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