Pan Am – Pilot

Les années 1960 ont le vent en poupe ! Avec le succès de Mad Men, ABC a décidé de dégainer Pan Am et tente à la fois l’échec.

Pan Am (Pan America) c’est tout simplement la compagnie aérienne la plus emblématique des années 1960 avec ses hôtesses triés sur le volet, ses vols légendaire et surtout un symbole de cette Amérique d’âpres guerre prospère.

Ici dans Pan Am (la série), nous suivrons le quotidien d’hôtesse de l’air et de commandant de bord dans leurs vols, leurs voyages à travers le monde et les situations qui en découlent en pleine guerre froide telles que des hôtesses espionne pour la CIA e plein d’autre intrigue bien lancé.

Crée par Jack Horman et produit par le grand Thomas Schlamme (Studio 60 on the sunset strip, Sports Night, The West Wing, Mr Sunshine …), ce pilot nous a incroyablement convaincu. Avec en tête d’affiche Christina Ricci et Kelli Garner, Pan Am arrive à nous plonger dans ces années avec un sentiment de légèreté et des intrigues forte pleine de sens.

D’un coté, Pan Am exploite la face « airlines » et voyage à fond avec des destinations de rêves, des langues étrangères enfin parlé et non évoqué par des vulgaires accents. Par ailleurs ce pilot remplis sa fonction à merveille avec des intrigue qui nous tiennent en haleine et qui parte pour nous garantir par la suite un contenu et des réponses … bref on a envie de revenir.

Enfin les différents flashbacks des personnages permettent de bien nous les présenter et de nous attaché quelque peut, c’est efficace et terriblement bien fait, chapeau bas.

Au final, ce pilot a réussit son coup ! Efficace, fort, peut être même fondateur si le succès est au rendez vous, Pan Am nous donne terriblement envie d’embarquer pour un voyage dans ce monde des années 1960, terriblement séduisant ; bravo monsieur Thomas Schlamme, c’est encore réussit !

Grimm – Pilot

Une série fantastique sur NBC, certes ce n’est pas nouveau mais quand même ! Programmé une série des créateurs de Angel et Buffy (David Greenwalt et Jim Kouf) et ayant pour sujet l’adaptation des contes de Grimm dans un genre policier et fantastique, c’est tout de même très osé.

Ce pilot arrive donc sur les écrans de NBC avec la ferme intention de réussir à percer le vendredi soir, chose que nous avons du mal à croire mais bon. La tête d’affiche est occupée par David Giuntoli et c’est assez réussit. Ce dernier est un « Grimm », une personne qui peut voir parmi les humains qui sont les créatures mythologiques telles que les vampires et autres loups garou.

Qu’avons-nous pensé de ce pilot ? C’est plutôt pas mal en fin de compte.

Tout est vite installé et le coté policier permet à Grimm de ne pas être un OVNI télévisuel, cela rassure et nous raccroche à quelque chose, d’un autre coté l’ambiance nocturne, froide et mystique est la bienvenu, très rapidement on sent une atmosphère autour de la série, une sorte de monde au frontière de la magie.

Séduisant mais angoissant voir terrifiant (pas trop quand même pour attirer le grand public) à la fois, le pilot nous tiens bien en haleine pendant 42 minutes tout en adaptant pour ce pilot certainement le plus célèbre des comtes de Grimm, le petit chaperon rouge dans une version 2011 qui n’est pas si ridicule que se que l’on pouvait imaginer.

Certes nous somme face à une « libre adaptation » mais Grimm réussit à remplir sa fonction, c’est divertissant, un poil passionnant et assez addictif, il est fort probable qu’une base de fan se forme très rapidement tellement ce pilot et la série ambitionne d’installé une identité qui lui est propre.

Au final Grimm s’annonce comme une bonne petite série, la seul inconnu sont ces résultats d’audience dans une case qui risque d’être difficile, le vendredi 21h00 connu comme étant la soirée des « maisons de retraite » pour schématiser … certainement le public de Grimm. Mais peut être avons-nous un espoir de voir la série réussir, ce pilot nous en donne l’envie en tout cas.

Up all Night – Pilot

Quand une femme active devient maman et doit en plus de son travail prenant supporter son mari feignant, tout cela donne une nouvelle comédie qui s’appelle de manière évocatrice Up all Night (debout toute la nuit).

Ce pilot débarque donc sur NBC et avec comme point fort des noms qui nous font saliver. Derrière la camera Lorne Michaels (Saturday Night Live, 30 Rock …) et Emily Spivey (Saturday Night Live, Parks & Recreation …) assure déjà une qualité d’écriture ; de même devant la camera Up all Night aligne des atouts de choix avec un trio d’enfer composé de Christina Applegate (Samantha who ?), Will Arnett (Arrested Development, Running Wilde) et Maya Rudolph (City of Angels). Face à une telle équipe, Up all Night ne pouvait que nous faire rêver mais rire également.

Le pilot s’ouvre sur la découverte de Reagan (Christina Applegate) et Chris (Will Arnett) qu’ils vont avoir un bébé et s’en suit les premiers jours avec l’arrivé du bébé et là ca commence fort. Le générique tonic nous fait vite comprendre où on à mis les pieds, un ex couple d’actif trentenaire fêtard tout d’un coup propulsé dans la vie parentale … voila les vrais enjeux de Up all Night.

Peut être pas assez drôle à notre gout, n’oublions pas que les pilots de 30 Rock ou encore Parks & Recreation (des mêmes auteurs) sont surement les épisodes les moins drôles de ces séries, il va falloir du temps pour découvrir Up all Night et en saisir tout le coté comique.

Reposant sur des personnages à fort caractère, le pilot ne montre pas de limite dans son ton humoristique et cela nous rassure. De même la réalisation et les ajustements apportés à ce pilot (le pilot original ayant été rejeté pour en retourner un autre), confirme une chose, la série se veut tendre, attachante et au final assez réaliste sur la transition que chaque couple vit au moment d’avoir un bébé.

Au final on regrette peut être le manque de folie de ce pilot, trop sage mais clairement dans la ligné de se que Lorne Michaels et Emily Spivez savent faire, des comédies fraiche et qui a défaut d’être efficace lors de leur pilot, prennent leurs envols par la suite pour devenir de véritable chef d’œuvre dans le genre et Up all Night devra nous montrer par la suite si elle ne fait pas exception.

Person of Interest – Pilot

Quant un ex agent de la CIA est recruté par un millionnaire engagé pour stopper le crime dans la ville de New York, cela donne Person of Interest. Sous ce pitch des plus tordu se cache néanmoins un créateur pas comme les autres ; Jonathan Nolan, oui le même qui a fait les films The Dark Knight ou encore Terminator Renaissance.

C’est donc un pilot qui promet, l’équipe est au rendez vous avec notamment J.J. Abrams à la production qui chapote le tout.

Fidèle à sa tradition Jonathan NolaN livre ici un pilot noir, sombre, peu être un peu trop d’ailleurs. Cela aurait put couter sa place à Person of Interest, le network CBS ayant hésité avant de commander la série. Finalement c’est avec les honneurs que la chaine a décidé de donner à Person of Interest sa chance avec une programmation canon, le Jeudi 21h00 où elle ne démérite pas avec plus de 12 millions de fidèles.

Bref, ce pilot s’ouvre sur une scène touchante, un ex agent de la CIA avec son amie. Mais très rapidement la réalité nous rattrape, ce dernier interprété par le bon Jim Caviezel va très vite se faire repérer par un homme milliardaire dont le nom nous est inconnu et interprété par le grand Michael Emerson (Ben Linus dans Lost, une révélation). Ce dernier après le 11 Septembre a crée un programme qui rassemble dans un même ordinateur toute les données informatiques, traces bancaires, emails, sms, vidéos surveillances et les recoupes pour dresser deux listes, la première pour la prévention des attaques terroristes et la seconde pour prévenir des délits et crimes. Toutefois cette dernière liste désigne une personne qui sera impliqué sans pour autant savoir si elle va commettre un délit ou le subir.

Ce pilot se dresse donc comme une force, d’un coté les enjeux se dévoile et on comprend vite dans quoi on a mis les pieds, dans un thriller post-11 septembre, le traumatisme de toute une génération avec un coté technologique furieusement poussé comme en témoigne les transitions façon camera de surveillance. D’un autre coté les enjeux se dessine très rapidement, les prénoms de nos personnages sont inconnus (Jim Caviezel interprétant un certain M. Reeze puis devient John ? …), quels sont les intentions de notre milliardaire ? Ces actions répondent elles à un schéma global ? On sent une sorte de machination fascinante durant 42 minutes, un pilot brillamment mené et très addictif.

Au final ce pilot de Person of Interest est une grosse prise de risque de la part de CBS, de même que le pilot en lui-même est réussit, c’est donc avec un grand plaisir que nous vous recommandons Person of Interest, du moins le pilot, nous verrons pour la saison.

The Playboy Club – Pilot

La légende playboy adapté en série par NBC, voila un projet original et intéressant qui nous a intéressé dés les premiers retours.

Bienvenu en 1963 à Chicago, une ville corrompu mais qui abrite un lieu où les rêves peuvent devenir réalité, le Playboy Club, l’antre de la sensualité et de la tentation idéalisé à cette époque, un des symboles du rêve américain, incarné par le très célèbre Hugh Hefner.

Alors qu’avons-nous pensé de ce pilot ? C’est très réussit. En effet plusieurs ombres pouvaient gâcher The Playboy Club, d’une part le coté très « Mad Men » de la série est très vite ressorti. Tout le monde qualifié la série de spin-off de Mad Men, c’est une erreur puisque finalement The Playboy Club n’a que les années 1960 en commun avec Mad Men. Ce pilot se teinté de musique, à la manière d’une comédie musicale, avec la présence de Tina Turner rajeuni, cela rend le tout frais et rythmé.

Malgré un casting qui laisse perplexe avec notamment le poissard Eddie Cibrian, David Krumholtz et Laura Benanti, The Playboy Club présente des aspects tout à fait intéressant. D’une par le Playboy Club se révèle être un lieu de pouvoir où se rassemble l’élite de la ville, se dégage alors des pistes  avec notamment la mort d’un parrain de la mafia ou encore l‘avocat Nick Dalton (Eddie Cibrian) qui essaye de briguer le poste de procureur de l’état.

Puis il y a les incontournable Bunnies, ces filles déguisé en lapin Playboy et qui au final donne à la série une identité bien plus prenante que d’autre.

C’est bel et bien dans ces personnages et ses situations que The Playboy Club puise sa force. Entre un militant qui se bat pour les droits des homosexuel, des bunnies qui gagne plus d’argent que leurs parents et des liens entre les bunnies et les hommes de pouvoir nous comprenons tres vite que le Playboy Club est un théâtre, une scène où chaque personnage y joue ses entrées et sorties. Ce pilot est donc furieusement efficace par  les pistes qu’il laisse entrevoir et une réalisation des plus réussit.

Au final ce pilot est frais, original et une bonne surprise. Malgré l’échec audimatique avec 5 millions d’américain, The Playboy Club s’ouvre sur un pilot qui donne envie de revenir, le tout avec un coté comédie musical des plus charmant, de quoi vouloir adhérer au club. 

New Girl – Pilot

En mal de comédie depuis quelque saison, la FOX revient sur ce créneau petit à petit. Apres Raising Hope la saison dernière, la chaine avance cette année une comédie qui semble beaucoup plus accessible : New Girl avec en star Zooey Deschanel, une jeune femme qui en découvrant l’adultère de son homme, le plaque et va vivre avec trois garçons en colocation.

L’idée de base reste certes classique mais c’était sans compter sur un casting qui nous rend heureux avec la présence de Zooey Deschanel, Max Greenfield, Jake M. Johnson et Damon Wayans Jr.

Notre avis sur ce pilot ? Il est bon. On comprend dés lors la confiance de la FOX dans cette comédie à l’habillage classique. Si les productions sur l’amitié pullulent il faudra du temps à New Girl pour se démarquer, mais tout est bien construit pour le moment.

On rigole bien et certaine « marque », comprenez particularité apparaisse, comme le bocal où les personnages doivent mettre une somme d’argent dés lors qu’ils disent où font quelques chose qu’il juge répréhensible, ici c’est Schmit (Max Greenfield) qui enlève son haut devant Jess (Zooey Deschanel) et Cece Meyers (Hannah Simone).

A noter également la complicité qui se voit entre nos personnages, d’où le choix d’un casting qui colle, rajoutez également des situations à la fois drôle mais qui remplissent leur fonction ! Autrement dis le décor nous est planté en 5 minutes seulement, de quoi s’amuser un peu et pas passer notre temps à comprendre, le mot divertissement prend ici tout son sens.

Néanmoins nous pouvons déjà reprocher deux choses à ce pilot ! La première est l’impression de déjà vu ! D’un coté le thème de l’amitié est omniprésent et de l’autre nous avons l’impression que le trailer que la FOX a utilisé pour vendre la série nous a déjà tout montré. Ce pilot n’est alors que la « version rallonger du trailer ». Deuxièmement, le casting si bon dans ce pilot change dés le second épisode ! En effet Daymon Wayans Jr. étant déjà en contrat sur Happy Endings diffusé sur ABC, l’acteur n’a pas pu signer pour une saison de New Girl. C’est donc Lamorne Morris qui le remplacera et cela pourrait bien faire vaciller la série.

Avec un bon potentiel, ce pilot est une petite surprise à nuancer car rien de sensiblement nouveau ne se dégage du trailer. Il faudra attendre le second épisode pour savoir si New Girl mérite sa place ou non dans le cercle très fermé des comédies réussit. 

Revenge – Pilot

Une série sur la vengeance, celle d’une fille qui a vu son père se faire trahir et qui veut prendre sa revanche des années plus tard. Avec un tel pitch, Revenge s’intègre parfaitement à la « line up » d’ABC, d’autant plus que la chaine mise gros.

Bienvenu dans les Hampton, le lieu de villégiature le plus huppé de la cote-est des Etats-Unis avec des familles toutes plus richissimes les unes que les autres. Dans ce cadre idéale, une petite communauté de puissant a des secrets.

Le pilot s’ouvre donc sur un meurtre celui du « futur fiancé » d’Emily Throne (interprété par Emily VanCamp), femme qui cherche à prendre sa revanche sur Victoria Grayson qui a détruit sa famille et sa vie.

On commence donc par la fin durant 10 minutes puis l’histoire commence, l’enjeu est de découvrir comment Emily va se venger de ses ennemis.

Le pilot est bien fait et promet quand même un bon divertissement. Le casting est parfait et les interprétations toutes aussi réussi, l’atout de ce pilot réside également dans les liens qui se tissent entre les personnages avec une intrigue parfaitement bien introduite. Il est question ici de faux semblant, de petit regard de façade mais également de tromperie, de mensonge … Revenge se veut être particulièrement amorale dans le sens où chaque personnage a des cadavres dans son placard.

Emily Throne est difficile à cerner, d’un coté son combat est compréhensible, mais les moyens employés sont radicaux, on en arrive à apprécier puis à détester le personnage. Enfin le pilot alterne entre les bons moments, les fêtes etc … et les moments sombres, les face à face sordides, et autre moment de tension palpable.

Enfin la réalisation est pas mal, ca reste simple par moment, tout comme les décors mais ca a le mérite d’éviter de tomber dans le bling bling et autres étalage de richesse insupportable.

Au final, le pilot de Revenge est réussit, on comprend pourquoi ABC veut miser dessus. Toutefois il n’est pas assuré que la série va tenir longtemps le Mercredi à 22h00 car la concurrence a aligné en face CSI (chez CBS) et Law & Order SVU (chez NBC), deux poids lourd d’audience qui pourraient tuer dans l’œuf Revenge … à suivre.